La petite fille de Monsieur Linh
Elle s'appelle Sang Diû, soit «Matin doux», dans sa langue natale. Avec son grand-père, ils forment un couple aussi soudé qu'original. Ces deux-là ont quitté leur pays dévasté par la guerre, jamais nommé (mais qui ressemble au Vietnam), pour trouver asile en France, dans une ville portuaire, elle aussi anonyme, réputée pour son accueil des réfugiés du Sud-Est asiatique.
A son arrivée en France, Monsieur Linh ne connaît pas un traître mot de notre langue. Tout juste sait-il répéter le «Bonjour» que lui a enseigné l'interprète du foyer où on les a conduits, lui et sa petite-fille. Seule rescapée de la famille, Sang Diû c'est une raison de vivre pour l'aïeul. Son trésor.
Au fil des pages, il découvre le monde qui l'entoure. Pour lui, la France est tout d'abord un «pays sans odeur». L'air qu'il a respiré en descendant du bateau, le fumet de la soupe au réfectoire, rien ne lui est familier. Rien ne lui parle. Et puis, progressivement, il s'adapte. Bravant les frimas, il sort du dortoir pour promener son bébé. Sur un banc public, il lie connaissance avec un certain M. Bark..........
je n'en dis pas plus.
Je ai commencé à lire hier soir et je terminerai vraisemblablement entre midi et deux ...