IKEA et moi
Je suis Ikea-addict. Je sais bien que ce devrait être contraire à mes principes : je suis pour le petit commerce et les rapports humains mais voilà : je ne résiste pas à la bibliothèque BILLY, ni aux verres à vin, bougies colorées, et autres parures de lit.
Par contre, je ne vais chez IKEA que lorsque j’ai du rangement à faire. Parce qu’IKEA c’est toujours bondé.
On se demande bien si tous ces gens ont vraiment besoin de la cuisine équipée qu’ils vont passer une semaine à monter (et démonter).
Dans l’itinéraire embouteillé, tout est programmé. On suit les flèches et on reste dans le sens de la visite.
Il y a le client qui rêve de l’appartement témoin à faire entrer dans son 60 m².
Il a pris le petit carnet et le petit crayon qui sont à disposition en entrant et le voilà qui part en chasse. Il regarde toutes les étiquettes, prend les mesures, recule pour avoir une vue d’ensemble et réfléchit pour savoir si la table basse trouvera sa place devant son canapé déjà suédois. Il teste la solidité de la chaise mieux que la machine qui donne des coups (vous l’avez déjà vue fonctionner celle là ? terrifiant non ?). Il repartira en manoeuvrant difficilement le chariot débordant de boites et cartons.
Il y a ceux qui viennent « faire un tour pour voir un peu ». Voir quoi ? IKEA on sait bien que c’est toujours pareil ou à peu près. S'il fait chaud dehors, le magasin est climatisé. Il pleut ? ils seront abrités. Une promenade de rêve quoi ! Ceux là flânent dans les rayons. Ils touchent tout et leur ballade se solde par l’achat d’un truc qui ne leur servira à rien.
Le summum c’est la famille qui vient déjeuner à la cafétéria ! C’est sûr que la cuisine suédoise ne se trouve pas à tous les coins de rue. Je n’ai d’ailleurs jamais vu de restaurant suédois dans les rues piétonnes aixoises. Car un menu de boulettes de viande à la confiture d’airelles,, accompagnées de cornichons suédois et d'un café suédois (comme quoi le caféier ne pousse pas que sous les tropiques) ça vaut bien qu’on aille faire un tour chez IKEA non ?